Dans un territoire rural et étendu comme le Haut-Doubs, difficile d'obtenir un emploi sans véhicule. Pour y pallier, les plus démunis bénéficient d'un service de location de voiture, moyennant 6 € par jour.
Avec Eric Surieux
Bénéficiaire du garage solidaire - Pauline Coste
Chargée de communication de l'association Hauts Services - Anne-Laure Tartereaux
Responsable de l'association Hauts-Services. Reportage L.Thiery, JL Saintain.
L'obtention d'un véhicule, son entretien... Autant de freins à l'embauche. Pour les plus démunis, la mobilité est un enjeu essentiel, surtout dans un territoire aussi vaste que le Haut-Doubs : sans voiture, pas d'emploi.
C'est pour y remédier que des "garages solidaires" ont commencé à voir le jour un peu partout en France. Dans la région, le premier a ouvert dans le Jura, à Lons-le-Saunier, il y a maintenant deux ans. Pour plus d'information, ou pour faire un don, voici le site Internet de l'association.
C'est un ingénieur mécanicien, Christophe Gruet, qui a lancé l'initiative. Nous en parlions dans l'une de nos émissions :
Le concept a si bien fonctionné qu'une nouvelle antenne s'est mise en place à Pontarlier l'an dernier.
Qui peut en bénéficier ?
Toute personne en situation d'exclusion sociale a droit à ce service, à savoir : les bénéficiaires du RSA ; les retraités avec un revenu inférieur à deux fois le RSA pour une personne seule et trois fois le RSA pour un couple ; les travailleurs handicapés avec un revenir inférieur à deux fois le RSA ; les familles avec un coefficient familial inférieur à 750 € ; les personnes sur prescription d'un service social.
Parmi les services proposés : la location d'un véhicule à la journée (moyennant 6 € + le carburant) ; la vente de véhicule à moins de 3 000 € ; la réparation ou l'entretien de véhicule à des prix défiant toute concurrence.
Le système fonctionne uniquement grâce aux donateurs.