Aujourd'hui, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, remet son rapport d'activité pour 2016 au Premier ministre. La maison d'arrêt de Besançon est l'un des dix établissements pénitentiaires de Bourgogne Franche-Comté. Des confrères ont pu rentrer dans cette prison.
Avec Céline Jusselme
Directrice de la Maison d'Arrêt, Barbara Romagnan
Député du Doubs (PS),Eric Alauzet
Député du Doubs (EELV) etBouzid Bouhlala
Aumonier. Reportage E.Rivallain, JS Maurice et I.Bahloul
La Bourgogne Franche-Comté compte 10 établissements pénitentiaires dont 5 en Franche-Comté. pour la plupart des maisons d'arrêts. Un seul véritable centre de détention est dans l'Yonne pour des longues peines. Les plus petits établissements ceux de Belfort et Lons avec 39 places chacun. Contrairement aux idées reçues, la prison de Besançon n'échappe pas à la surpopulation, il y a 340 détenus pour 280 places.
En décembre dernier, une partie du personnel pénitentiaire avait dénoncé les jets très fréquents de colis par dessus le mur d'enceinte et en février de cette année, deux surveillants se sont faits agressés par des détenus. De son côté, l'Observatoire International des Prisons, n'a "rien de particulier à dire sur la maison d'arrêt de Besançon, ni globalement sur les prisons de la région, si ce n'est les problématiques habituelles liées à la surpopulation, promiscuité, vétusté..."
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) est une autorité administrative indépendante qui a été instituée en 2007.
Cette personne est chargée de « contrôler les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté, afin de s'assurer du respect de leurs droits fondamentaux » .
Son rapport d’activité annuel est remis au président de la République. Un « portrait de la France captive »" est ainsi établi chaque année.