Le centre Georges-François Leclerc de Dijon, spécialisé dans l'oncologie, propose des ateliers cuisine aux patientes qui souffrent d’un cancer du sein. Objectif : mieux manger pour faire face aux traitements et retrouver du plaisir.
Les malades traitées par chimiothérapie se plaignent souvent de nausées, de pertes de goût, de l’odorat...Tous ces chamboulements les amènent à se désintéresser de la nourriture. D’où l’idée d’un atelier pour apprendre à cuisiner des plats qui ouvrent l’appétit et donnent du plaisir : chocolat, panna cotta au concombre, avocat en chantilly, viande en sauce…
"L’idée, c’est qu’elles consomment suffisamment de calories pour ne pas perdre de poids pendant leur traitement", explique Sophie Betting, diététicienne du centre Georges-François Leclerc. En Bourgogne, entre 35 et 60% des malades du cancer sont en situation de dénutrition pendant leur traitement.
Dans le cadre convivial de ces ateliers cuisine, les participantes s’éloignent un peu de leur maladie l’espace d’un instant. En apprenant à réaliser de nouvelles recettes, elles reprennent goût à la cuisine, retrouvent le plaisir d’un repas partagé et renouent avec leurs sens malmenés par la maladie.
Le reportage de Fabienne Acosta, Christophe Gaillard et Carlos Zappalá
Mieux manger pour faire face aux traitements et retrouver le plaisir de faire un bon repas. Au centre Leclerc de Dijon, spécialisé dans l'oncologie, des ateliers cuisine sont proposés aux patientes qui souffrent d’un cancer. Les participantes apprennent à réaliser de nouvelles recettes et mettent du cœur à l'ouvrage.
Intervenants :
-Sophie Betting, diététicienne du centre Georges-François Leclerc
-Françoise, une des participantes des ateliers de cuisine
-Clémentine Hugol-Gential, enseignante-chercheur à l'ALIMS (université de Bourgogne)
Intervenants :
-Sophie Betting, diététicienne du centre Georges-François Leclerc
-Françoise, une des participantes des ateliers de cuisine
-Clémentine Hugol-Gential, enseignante-chercheur à l'ALIMS (université de Bourgogne)