L'opération s'est déroulée avec succès en février dernier, a annoncé le CHU vendredi 3 juin. Ce coeur a été installé dans la poitrine d'un patient dont le pronostic vital était engagé à très court terme, avant l'opération. Notre équipe a pu le rencontrer.
En France, seule une dizaine d'établissements hospitaliers pratiquent l'implantation de coeur artificiel total. Souffrant d'insuffisance cardiaque sur les deux ventricules, Gérald Rouhier a pu en bénéficier, il y a quatre mois.
"Je vis grâce à cette machine"
"Je vis grâce à cette machine. Sans cela, je ne serais plus là. Après avoir subi deux opérations, deux poses de défibrilateurs, il n'y a plus d'autres possibilités que la greffe", commente Gérald.
"On enlève pratiquement entièrement le coeur, en laissant une partie seulement des deux oreillettes, gauches et droites. Le coeur artificiel, constitué de deux ventricules externes, est branché sur les vaisseaux [...]", explique le docteur Dr Saed Jazayeri , Chirurgien cardio-vasculaire
Un patient dans l'attente d'une greffe
La pose de ce dispositif n'est qu'une étape dans la prise en charge du patient. L'objectif est, en coordination avec toute l'équipe, de préparer Gérard Rouhier a une éventuelle greffe.
Inscrit sur la liste des transplantations cardiaques, Gérald Rouhier peut attendre un nouveau coeur plus sereinement.
En France, seule une dizaine d'établissements hospitaliers pratiquent l'implantation de coeur artificiel total.
Intervenants :
Gérald Rouhier ; Dr Saed Jazayeri , Chirurgien cardio-vasculaire ; Pr Claude Girard
Chef du département anesthésie et réanimation CHU de Dijon.
Images, animation et photos : Syncardia.
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