L'adolescent décédé le 2 mars dernier à l'internat du lycée de la Fontaine-des-Eaux de Dinan est mort en raison de l'application d'un patch de morphine.
L'autopsie réalisée dans l'après-midi du 2 mars avait exclu toute intervention d'un tiers dans ce drame.
Le parquet de Saint-Malo a confirmé ce mardi que l'application d'un patch de morphine est à l'origine du décès de l'adolescent de 16 ans, retrouvé inanimé dans son lit à l'internat du lycée de la Fontaine-des-Eaux de Dinan. L'analgésique aurait entraîné une mort par asphyxie.
"Des patchs de morphine circulaient dans le lycée"
Les résultats des analyses toxicologiques ont permis de déterminer que le lycéen avait également consommé du cannabis comme le relate le quotidien Ouest-France.Un autre lycéen, qui s'était lui aussi appliqué un patch de morphine, avait renoncé après avoir senti qu'il faisait un malaise.
Des investigations sont toujours menées pour déterminer comment le jeune homme a réussi à se procurer ce patch de morphine, qui est normalement fourni par prescription médicale et classé dans la catégorie des stupéfiants.
Selon les premiers éléments de l'enquête, "des patchs de morphine circulaient dans le lycée, pas 50, mais 2 ou 3", a précisé la procureure de la République de Saint-Malo Christine Le Crom.