L'oignon rosé est un sujet sérieux à Roscoff, où il est défendu depuis 2010 par une confrérie constituée de producteurs ou de restaurateurs, qui célèbrent chaque année ce légume très local.
Dans la guerre des bulbes, l'oignon rosé de Roscoff a des défenseurs de choix : la Confrérie de l'Oignon de Roscoff.
Il y a beaucoup de jalousie autour de l'oignon de Roscoff
Le groupe organisait ce week-end une fête pour défendre et célébrer l'estimé légume, protégé depuis 2013 par une AOP, une Appellation d’Origine Protégée qui garantit sa protection dans les États de l'Union européenne.
"Il y a beaucoup de jalousie autour de l'oignon de Roscoff" confie Robert Jézéquel, le grand-maître de la Confrérie qui veut "démontrer toutes ses qualités, sa vraie valeur, sa capacité à se conserver naturellement".
"C'est un produit qu'on aime. Il faut le défendre, il faut continuer !" tempête Paulette Laz, restauratrice fraîchement intronisée au sein de la Confrérie après une cérémonie solennelle. Et d'évoquer ce qui vaut tant de louanges à l'oignon : "Il ne fait pas pleurer quand on l'épluche, aussi. C'est important."
Intervenants: Robert Jézéquel, Grand-maître de la confrérie de l'oignon de Roscoff ; Paulette Laz, Restauratrice - Nouveau membre de la confrérie de l'oignon de Roscoff ; Julie Rossini, Cuisinière-traiteur
Il m'apporte satisfaction à tous les repas
Les yeux secs, Julie Rossini hache les bulbes par dizaines. "Il m'apporte satisfaction à tous les repas" assure la cuisinière-traiteur. "Ça va pour tout, l'oignon de Roscoff."
Frits ou séchés, en pain ou en bière, les oignons rosés prennent bien des formes à Roscoff et dans les 24 communes couvertes par l'AOP dans le Finistère. Et ils ont de beaux jours devant lui si la Confrérie continue à s'occuper de ces oignons.