Aucune épreuves olympiques et paralympiques ne se dérouleront en 2024 en Bretagne. La région entend toutefois participer à l’aventure en proposant aux délégations d’athlètes internationaux de venir s’y préparer dans les mois ou les années précédant les épreuves.
C’est fait, les JO se dérouleront bien sur le sol français en 2024. Si la majorité des épreuves sera concentrée en région parisienne, neuf villes ont été retenues dans le reste de la France pour accueillir le tournoi de football et les épreuves de voiles. Mais la Bretagne reste sur la touche.
Elle entend toutefois participer, à sa manière, au rêve olympique.
Pour cela, elle vient d’annoncer dans un communiqué sa volonté d’initier un travail de concertation avec les collectivités locales, les fédérations sportives et le CROS (Comité Régional Olympique Sportif). L’objectif : accueillir les athlètes « dans des conditions optimales, propices à la performance lors de ces échéances ».
Des prestations clé en main
Caroline Vincent, directrice du CROS, précise vouloir s’appuyer sur le fort potentiel régional pour proposer aux délégations des prestations « clés en main » tant en termes d’installations sportives et de sites d’entraînements que d’infrastructures d’hébergement.Le secteur du nautisme pourrait ainsi trouver en Bretagne une base arrière d’entraînement, bien que le site retenu pour les épreuves olympiques et paralympiques est Marseille.
Le Campus Sport Bretagne, implanté à Dinard et spécialisé dans la tenue de stage de Haut niveaux est également mentionné dans le communiqué comme partenaire potentiel. Il est enfin rappelé que la région « forte de l’accueil de plusieurs sélections nationales » dispose de plusieurs arguments à faire valoir auprès des délégations internationales « désireuse de se préparer dans les meilleures conditions à ces Jeux Olympiques et Paralympiques ».
"C'est beaucoup d'émotion, je m'y prépare"
Du côté des sportifs bretons, certains se sont déjà réjouis, à l’image de Victor Coroller, champion d’Europe junior du 400m haies en 2015, de la tenue des JO sur le sol français en 2024. Il aura alors 27 ans. Ce qu’il estime être l’âge « parfait » en athlétisme pour être au plus haut. "J’aurai davantage d’expériences derrière moi avec la participation à plusieurs grand rendez-vous internationaux."Victor Coroller qui espère aussi qu’un événement d’une telle dimension permettra de médiatiser plus amplement des sports souvent laissés dans l’ombre en France, au détriment du football qui prend « beaucoup de place ».
« C’est un grand honneur de recevoir un événement d’une telle dimension. C’est aussi beaucoup d’émotion d’imaginer pouvoir concourir à la maison, devant 80 000 français en 2024 ». Victor Coroller confirme par ailleurs son souhait de continuer à s’entrainer en Bretagne ces prochaines années.
Victor Coroller, athlète bretillien demi-finaliste des mondiaux de Londres cet été "je vais tout faire pour y participer!" #Paris2024 pic.twitter.com/oUef1t1mpm
— Ille-et-Vilaine (@ille_et_vilaine) September 13, 2017