À l’occasion de la Journée mondiale du lait organisée ce 1er juin, de nombreux éleveurs français rappellent que la profession continue de souffrir de la crise et réclament toujours de meilleurs prix. D’autres ont choisi de sortir du système pour pouvoir vivre de leur métier.
La France fait partie des 40 pays qui, ce premier juin 2017, à l’occasion de la 17e Journée mondiale du lait, se mobilisent pour vanter les bienfaits de cette alimentation. Un peu partout, des dizaines de manifestations, des journées portes-ouvertes sont organisées dans des fermes, des laiteries, pour faire connaître et partager le quotidien des professionnels. Mais au-delà de cette campagne "ludique et pédagogique", qui a pour objectif de "célébrer le lait et ses valeurs", se cache une autre réalité.
Depuis 2014, depuis la fin des quotas européens, les volumes de production de lait ont augmenté, provoquant une chute des cours. Contraint de vendre à perte, de nombreux éleveurs français connaissent de grandes difficultés financières et menacent de se mobiliser pour des actions auprès des coopératives à qui ils réclament des meilleurs prix.
D’autres ont choisi de sortir du système, de s’organiser pour transformer et vendre leur lait en supprimant les intermédiaires. Des initiatives soutenues par les consommateurs.