Entre le premier et le second tour des élections territoriales, le candidat du Front National Christophe Canioni a enregistré une baisse de près d'un point et a perdu un peu plus de 500 voix. La Corse est la deuxième région avec la plus forte diminution de voix pour le Front National.
Le candidat du Front National en Corse Christophe Canioni n'aura pas réussi à franchir la barre des 10% des voix au second tour, comme il l'avait fait au premier tour.
Le mouvement d'extrême droite, le seul à ne pas avoir fusionné avec une autre liste lors de l'entre-deux tours en Corse, a enregistré 9,09% des suffrages dimanche 13 décembre avec 13 599 voix.
Un score en baisse par rapport au premier tour où Christophe Canioni avait obtenu 14 176 voix (10,58% des voix), qui place la Corse en deuxième position des régions enregistrant la plus forte diminution de votes FN entre les deux tours des territoriales 2015.
Ces chiffres peuvent s'expliquer par l'opposition menée contre le Front National à l'échelle nationale, face à la possible victoire de Marine Le Pen en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et de Marion Maréchal Le Pen en région PACA.
Mais ce résultat doit également être la conséquence des prestations des candidats de la liste de Christophe Canioni, notamment dans les débats politiques face aux autres candidats. René Cordoliani, 3e sur la liste FN, avait notamment quitté le plateau dès le début du débat d'entre-deux, sans développer d'idées ou de programme clair pour la région. Sans oublier que les unions d'entre-deux tours de la droite, de la gauche et des nationalistes ont entraîné des reports de voix.
Autre fait marquant : le Front National n'est arrivé en tête dans aucune commune au second tour alors que l'extrême droite était le premier choix dans 7 communes corses au premier tour.