C'est ce mardi le point d'orgue des cérémonies du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Parmi les témoignages, celui du peintre Fernand Léger. Mobilisé de 1914 à 1917, il a dessiné la guerre de l'intérieur, vue des tranchées. A voir au Musée national Fernand Léger de Biot (06).
Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Fernand Léger (sa biographie) reste simple soldat jusqu’en 1917, date à laquelle il est hospitalisé puis réformé. D’abord sapeur puis brancardier, il est posté en Argonne et à Verdun.L’exposition "Ah que la guerre est cubiste! Fernand Léger et la Grande Guerre" montre la guerre vue par Fernand Léger mais aussi l’impact qu’elle a eu sur son œuvre au début des années vingt. Devant l'impossibilité de peindre, l'artiste produit de nombreux dessins. Des dessins poignants, qui contrastent avec la couleur habituellement utilisée par l'artiste. Il y reviendra peu avant la fin de la fin de la guerre avec le Pot à tisane réalisé lorsqu'il était hospitalisé à Villepinte.
- L’exposition a reçu le label de la Mission du Centenaire 14-18.
Reportage Josette Sanna, Eric Jacquet, Roy Isabelle et Gross Johann :
Intervenante : Nelly Maillard - Chargée des collections au Musée national Fernand Léger.
Dans l'auditorium, la diffusion d'un « cinéma pour l'oreille » propose un regard contemporain sur la guerre grâce à l'oeuvre acousmatique "Potentiel de terre" créée spécifiquement par Diane Blondeau et Simon Nicolas, jeunes diplômés de la Villa Arson, école nationale supérieure d'art de Nice.
Informations pratiques :
"Ah que la guerre est cubiste! Fernand Léger et la Grande Guerre" est à voir jusqu'au 2 février 2015.
Musée national Fernand Léger - chemin du val de pôme Biot 06410
- Type de public: Tout public
- Tarifs: Plein tarif : 5.50 €
- Tarif réduit : 4 €
- Tarif groupe : 5 € (à partir de 10 personnes)
- Tarif incluant les collections permanentes