Son nom complet, c'est H-ROV Ariane. Un engin sous marin capable de faire des photos, des vidéos et de prélever des échantillons, pour explorer les fonds. Son intérêt : sa petite taille et sa fibre optique. Ariane a été mise à l'eau à la Seyne-sur-Mer.
Ariane est jaune, plutôt petite, de la taille d'une voiture, et elle plonge, bientôt jusqu'à 2 500 m de profondeur.
Le dernier né d'IFREMER est un bijou de technologie, conçu par les ingénieurs et les scientifiques de l'Institut.
Ce petit modèle de robot fait tout: des prélèvements de fonds marins, des recherches de boîtes noires, des films, des photos: autant dire un atout majeur pour la communauté de chercheurs.
Pour Vincent Rigaud, directeur de l'IFREMER centre de Méditerranée,
Cela va permettre d'imaginer des missions qu'on n'était pas capable de faire jusqu'ici, des missions très près des fonds ou sur des fonds très perturbés, en particulier sur des zones de canyons ou de falaises qu'on avait du mal à explorer avec les engins qu'on avait jusqu'ici.
Le fil d'Ariane
Dans la mythologie grecque, Ariane avait pu sortir du labyrinthe avec son fil.Pour ce robot, le principe est aussi d'être relié à un bateau, grâce à une fibre optique.
Une fois dans l'eau, il est tracté par un câble ou se positionne en toute autonomie, au choix. Tout comme une salle de jeu, le poste de pilotage comporte des manettes qui permettent de piloter l'engin.
Bientôt, une mission
Ariane plonge déjà à 1000 m de profondeur, mais ce n'est qu'un début. Sa première mission est déjà prévue l'année prochaine.REPORTAGE
- Vincent Rigaud, directeur d'Ifremer - Centre de Méditerranée
- Lorenzo Brignone Ingénieur roboticien des systèmes sous-marins Ifremer
- Images Ifremer - Olivier Dugornay