Le tribunal correctionnel de Nice a condamné mercredi dans la soirée un homme de 39 ans à dix mois d'emprisonnement avec mandat de dépôt et confiscation des scellés, pour avoir voulu vendre sur internet des objets ramassés sur la promenade des Anglais après l'attentat du 14 juillet.
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L'annonce de ce Niçois qui, outre la tentative d'escroquerie, était également poursuivi pour détention de stupéfiants après la découverte de deux plants de cannabis à son domicile, avait été relevée le 18 juillet par la cellule cyber-criminalité de la police judiciaire. Celle-ci n'avait eu aucun mal à identifier son auteur puisqu'il avait laissé son numéro de téléphone sur l'annonce, qui était ainsi libellée: "Objets du massacre du 14 juillet, prix à débattre".
"Objets du massacre du 14 juillet, prix à débattre"
Trois photos avaient été publiées sur le site, celles d'une bague, d'une paire de lunettes et d'un drapeau. L'homme informait de surcroît tenir à disposition des amateurs une vingtaine d'autres objets, proposant d'envoyer une photo sur demande. Pour sa défense, cet homme handicapé suite à un accident de deux-roues et au casier judiciaire vierge, a dit que les objets appartenaient à sa famille, notamment la bague, qui aurait été offerte par sa mère à sa soeur. Ses arguments n'ont pas suffi à convaincre les juges qui ont suivi les réquisitions du parquet.