Pour les fonctionnaires de l'INSEE, la fusion des régions a des répercussions concrètes. Besançon est l'un des neuf sites touchés par cette restructuration. Les services Etudes et DRH devraient fusionner avec ceux de Bourgogne. D'où le mouvement de grève qui vient de commencer ce matin.
L'inquiétude est certaine même si l'INSEE n'a pas précisé ses intentions.Selon les grévistes rencontrés ce matin, "un tiers des agents en bureau seraient concerné par le projet de transfert de certains services dans la capitale de la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté. Le personnel des services des "études régionales" et "des ressources humaines" seraient les premiers à être touchés".
Avec la fusion des régions, l'établissement de Besançon perdrait ainsi son statut de direction régionale. Pour les grévistes, "rien n'oblige l'INSEE à prendre une telle décision. C'est un choix délibéré (...) sous couvert de la réforme territoriale. Elle dénature l'esprit de cette réforme, alors que les préfets préfigurateurs doivent assurer un équilibre des emplois publics sur le territoire des nouvelles régions. Les salariés de L'INSEE rappelle que, depuis 2007, ce service de l'Etat a déjà réduit de 2% par an le nombre de salariés. Conséquences concrètes pour ces fonctionnaires, ils pourraient devoir travailler pour d'autres administrations ou bien devoir prendre un poste ailleurs qu'à Besançon.