Le candidat à la primaire de la droite et du centre a rencontré les syndicalistes et les salariés d'Alstom, avant de tenir un meeting aux côtés du député-maire (LR) de Belfort, l'un de ses fidèles soutiens.
« On a joué avec vos emplois, on a joué avec la tradition industrielle. » A la mairie de Belfort, devant les syndicalistes et les salariés d'Alstom, Nicolas Sarkozy ne mâche pas ses mots.L'accord du gouvernement pour sauver l'entreprise ? L'ancien chef de l'Etat le respectera, s'il est élu président de la République. Car il l'assure : il se sent « engagé par la parole de l'Etat », « contrairement à François Hollande ». Pour autant, Nicolas Sarkozy reste inquiet sur l'avenir de l'entreprise à moyen terme.
« Je ne laisserai jamais tomber Alstom »
En pleine campagne, Nicolas Sarkozy est là pour convaincre : il rappelle son rôle en tant que ministre de l'Economie en 2004, pour faire entrer l'Etat au capital d'Alstom.
Ce vendredi soir, l'ancien patron des Républicains donne un meeting à la Maison du peuple, à Belfort. Il est accueilli par le député-maire (LR) de Belfort Damien Meslot, qui a appelé à voter pour lui à la primaire de la droite et du centre.
Parmi les autres fidèles présents au meeting : le sénateur (LR) de la Haute-Saône Alain Joyandet.
Sur place, nos équipes ont pu poser quelques questions à Nicolas Sarkozy. Voici l'interview dans son intégralité :