La ville de Strasbourg pourrait-elle un jour devenir une ville sans déchets ? Ce n'est pas encore le cas mais la démarche est engagée par l'Eurométropole, du moins sur le principe. Reste à l'adapter à la pratique.
Un Américain, Robert Reed est présent ce mercredi dans la capitale alsacienne pour prodiguer ses conseils en la matière. Cet homme est le porte-parole de l'association recology qui participe à la démarche zéro déchet menée à San Francisco, une référence mondiale en la matière.
La ville de Strasbourg pourrait-elle un jour devenir une ville sans déchets ? Ce n'est pas encore le cas mais la démarche est engagée par l'Eurométropole, du moins sur le principe. Reste à l'adapter à la pratique.
•
©France 3 Alsace
La ville californienne a dépassé un taux de recyclage et compostage de 80%, et relevé le défi «zéro gaspillage» grâce à des mesure ambitieuses de réduction à la source des déchets : interdiction des sacs plastiques dans les supermarchés, des emballages en polystyrène et des bouteilles d’eau en plastiques dans les espaces publics, intégration de critères de réemploi dans les commandes publiques explique Zero Waste Strasbourg. Ce collectif a des idées pour atteindre le zéro déchets, comme la taxe incitative "plus on jette plus on paye".
L'Eurométropole recycle aujourd'hui 30% de ses déchets. Désignée en décembre lauréate de l’appel à projet « territoire zéro déchet, zéro gaspillage », lancé par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, elle s'est déjà s’engagée à poursuivre la réduction de ses déchets au-delà de 7 % sur les trois prochaines année. Son objectif : atteindre un taux de recyclage de 55% en 2020.