Les quinze personnes interpellées par la police dimanche soir après des affrontements avec des manifestants anti-capitalistes ont été remises en liberté, sur décision du Parquet. L'enquête se poursuit sur ce groupe appartenant à la mouvance d'extrême-droite.
Après les incidents survenus dimanche soir au centre-ville de Strasbourg entre militants d'extrême gauche et un groupuscule d'extrême droite, la police de Strasbourg nous a confirmé lundi après-midi que 15 manifestants se revendiquant de la mouvance extrémiste de droite sont toujours en garde à vue pour violences volontaires en réunion. Sur ces 15 personnes, 13 sont majeures et 2 sont mineures. Il ya deux jeunes femmes dans le groupe dont une mineure. Tous sont originaires du Grand Est, essentiellement de Strasbourg mais aussi d'autres communes alsaciennes et quelques uns viennent de Moselle.
Le parquet n'a pas encore pris de décision concernant cette affaire et nous devrions en savoir davantage en fin d'après-midi vers 17h.
Dimanche soir vers 21h, au moment où un cortège d'une centaine de manifestants anti fasciste descendait la rue du Dôme, au coeur de Strasbourg, des militants d'exptrême droite ont surgi au niveau de la place Broglie. Un attroupement s'est formé et une bagarre a alors immédiatement débuté. Selon certaines sources, des explosions ont été entendues. Les affrontements, qui n'auraient fait aucun blessé grave, sont intervenus après l'annonce de l'élection d'Emmanuel Macron.