Dans un meeting très rassembleur, Emmanuel Macron oppose son "patriotisme ouvert" au "nationalisme étriqué" de Marine Le Pen. Dans la salle, sa femme Brigitte Macron et bien sûr son soutien François Bayrou.
C'est au son de musique techno devant un parterre de quadras, étudiants, retraités que la candidat d'En Marche ! a fait son entrée hier. Quelques minutes plus tôt on voyait la connivence entre Macron et Bayrou dans les rues de Reims.
Emmanuel Macron a stigmatisé le Front National assurant qu'il ne portait pas
Dans la ville du sacre des rois de France,"le projet du multiculturalisme car il nourrit le communautarisme, parce qu'il nourrit des ghettos dans la République".
"où notre histoire vibre, tout notre histoire", a-t-il dit, M. Macron a associé au FN une frange de la droite qui a "bâti son influence il y a maintenant 10 ans sous l'égide d'un inquiétant maître à penser, amateur de Charles Maurras, et ennemi de toute modernité"
Les tenants de cette droite
"ont décidé de réveiller les forces réactionnaires. Ils ont décidé de les exciter, parfois sur des grandes places parisiennes, en réveillant une identité fantasmée, haineuse, avec un combat, stigmatiser celles et ceux qui ne ressemblent pas à l'idée qu'ils se font de la France"
Le candidat d'En Marche ! a ensuite insisté sur ce qui fait la culture de la France évoquant les
Evoquant le peuple "patriote" et expliquant que"trois piliers fondamentaux: notre langue, notre culture et son héritage, et notre volonté constante de nous affranchir de tout et de prétendre à l'universel".
Dans la salle, François Bayrou qui rallié Emmanuel Macron fin février."les vrais patriotes regardent le passé et l'avenir et savent les réconcilier."
Le président du MoDem a pour sa part estimé qu'Emmanuel Macron répondait à un "immense besoin" de "changement" et de "fraîcheur"."Vous allez voir que nous sommes pleinement raccord", avait promis M. Macron en rejoignant M. Bayrou à Reims.
Maxime Meyer, notre reporter a suivi Emmanuel Macron tout l'après-midi.