Le président de l'Opac de l'Oise a pris la décision d'évacuer les locataires de trois cages d'escalier d'un immeuble du quartier du Clos des Roses à Compiègne et de les reloger ailleurs. Selon lui il y avait un "risque imminent d'incendie ou d'explosion".
Confronté à des trafics de stupéfiants et à des actes récurrents de délinquance, le quartier du Clos des Roses est devenue le territoire des dealers qui occupet les parties communes et les sous-sols de certains immeubles. Dans ce contexte le président de l'Opac de l'Oise a pris la décision d'évacuer les habitants de trois cages d'escalier début février et de les reloger ailleurs. Neuf familles, sur les vingt-quatre concernées, ont déjà été reloger. L'opération se poursuivra jusque début mars. Le motif de cette décision est : un "risque imminent d'incendie ou d'explosion" dû à la détérioration des réseaux de gaz et d'électricité situés dans les parties communes et le sous-sol de cet immeuble.
Expertise demandée par le préfet de l'Oise
Suite à cette décision, le préfet de l'Oise a demandé aux service techniques de GRDF et d'ENEDIS d'effectuer une expertise, les résulats sont tombées et notent l'abscence de risque immédiat pour les résidents de l'immeuble. Ils conseillent la réparation des installations détériorées. Quant au maire de Compiègne Philippe Marini, il demande au président de l'Opac la remise en état des installations défectueux.La décision du président de l'OPAC a suscité uune vive réaction sur Twitter de la part du président du Conseil Régional Xavier Bertrand.
Dans le cadre du plan national de sécurisation renforcée, des renforts de gendarmerie mobile et des compagnies républicaines de sécurité ont été déployées dans le quartier du Clos des Roses en complément des effectifs du commissariat de police de Compiègne, depuis la fin du mois de janvier 2017.Ce sont les dealers qu'il faut sortir des quartiers, pas les honnêtes gens. https://t.co/9MLvtVVAVz
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) February 22, 2017
Suite à ce renforcement de la sécurité dans le quartier 15 Interpellations ont eu lieu en moins de deux semaines, dont 7 en flagrant délit et une saisie d'importantes quantités de produits stupéfiants.