Sète : 32 emplois menacés chez Flexsys

Le groupe américain propriétaire de l'entreprise sétoise Flexsys a annoncé le 11 septembre la fermeture prochaine du site. Il lui faudra trouver un repreneur pour sauver les 32 emplois que générait la société. Explications.

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Depuis 1985, l'entreprise Flexsys, basée à Sète, est une référence en matière de traitement du soufre. Depuis 2012, elle appartient au groupe américain Eastman Cheminal. Mais l'aventure pourrait bientôt s'arrêter. Jeudi 11 septembre, son propriétaire a annoncé son intention de fermer le site sétois. 32 emplois sont en jeu.

Crise de surcapacité en Europe

Spécialisée dans le traitement du soufre insoluble, indispensable dans la fabrication des pneus, Flexsys subit de plein fouet l'actuelle situation de surcapacité de la production européenne en la matière. Il y a 2 ans, Eastman Chemical avait recentré les activités de sa filiale sétoise sur les seuls tests de production. Le groupe avait choisi faisant pour unique usine de fabrication européenne son unité allemande de Nienburg. 

32 emplois menacés

Mais c'est désormais un autre choix stratégique qu'opère l'Américain, en rapatriant auprès de son siège aux USA l'activité de tests. A Sète, comme l'y oblige la loi, il devra trouver un repreneur pour Flexsys.En attendant, le groupe annonce l'ouverture de négociations en vue de reclasser, en interne ou en externe, tout ou partie des 32 salariés du site héraultais.

L'agglomération parle de "mauvaise nouvelle"

Interrogé par nos confrères du Midi Libre, François Commeinhes, président de Thau Agglomération, affirme avoir pris acte de ce qu'il considère comme "une mauvaise nouvelle pour l'emploi". Il ajoute que si aucun repreneur n'est trouvé, l'agglomération "oeuvrera de son mieux pour la reconversion du site".

 

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