Trois familles de réfugiés syriennes qui squattaient des appartements du quartier de la Devèze à Béziers, ont été conduites au centre des demandeurs d'asile d' Alès.
Dans un communiqué publié ce mercredi matin, le président de l'agglomération de Béziers, Frédéric Lacas, se félicite du départ des familles syriennes qui occupaient des appartements dans le quartier de la Devèze.
L'accueil des familles syriennes, qui occupaient illégalement les logements du quartier de la Devèze, dans les différents Centres de demandeurs d'asile de la Région est un bonne chose", a déclaré Frédéric Lacas.
Trois familles sont parties mardi matin du quartier de la Devèze pour se rendre au centre des demandeurs d'asile (CADA) d'Alès.
Un couple a refusé de se rendre au CADA de Narbonne. La préfecture a donc fait savoir que ces personnes allaient perdre leur allocation temporaire d'attente.
Les autres familles, il en resterait neuf, selon l'association Cultures solidaires, devraient être réparties vers Narbonne et Nîmes. L'association s'est occupée de l'accueil de ces réfugiés syriens depuis le 12 septembre dernier.
L'un des deux CADA de Béziers est complet, tandis que l'autre ne dispose pas de logement adapté, a précisé la préfecture.
Le maire de Béziers Robert Ménard avait organisé une opération de communication, vidéo à l'appui pour expliquer aux réfugiés qu'ils n'étaient pas les bienvenus. Il avait menacé d'empêcher la scolarisation des enfants de ses familles.
Pour le président de l'agglomération de Béziers il était inutile d'"agiter les chiffons rouges".
Le communiqué de Frédéric Lacas président de l'agglomération de Béziers
Nos efforts ont porté leurs fruits et je suis satisfait que l’État ait pris ses responsabilités pour gérer la situation en toute sérénité, dans le respect des lois de la République. Je salue la réactivité des services de l’État aux côtés desquels nous avons oeuvré avec calme, lucidité et sens des responsabilités, comme sur tous les dossiers dont nous avons la gestion. Aujourd'hui, le résultat est là. Je ne peux que me féliciter d'une telle issue qui prouve une fois encore qu'agiter les chiffons rouges ne profite à personne.L'accueil des familles syriennes, qui occupaient illégalement les logements du quartier de la Devèze, dans les différents Centres de demandeurs d'asile de la Région est un bonne chose. Cela va leur permettre de vivre plus sereinement, loin de toute agitation médiatique
stigmatisante, et de pouvoir désormais régulariser leur statut.