Emmanuel Macron a refermé mardi soir à Montpellier ses trois meetings "diagnostic" de la France par une ode à "la volonté d'être français", défendant la réduction des inégalités, la laïcité, un islam organisé et la "responsabilité morale" d'accueil des réfugiés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après "La France qui subit" à Strasbourg et "la France qui choisit" au Mans, c'est sur le thème de "la France qui unit", que l'ancien ministre de l'Economie a développé hier soir à Montpellier. Emmanuel Macron a enjoint pendant près d'une heure et demie au Zénith la France à ne pas se penser "fragile", en citant pêle-mêle Albert Camus, André Gide, Jean Vilar mais aussi Danton et les tirailleurs sénégalais.

La volonté d'être français


Partant du constat qu'"on peut naître en France, être français, passer son enfance à l'école de la République, avoir bénéficié de notre mode de vie et de notre modèle social et détester la France", Emmanuel Macron a longuement défendu "la volonté" d'être Français. "La question que devons nous poser, la seule qui vaille, elle est assez simple: quels Français voulons-nous être ?", a-t-il interrogé.
Il a ensuite développé cette idée en suivant plusieurs pistes: la refonte de la sécurité sociale, la laïcité et l'organisation de l'islam dans la société française mais aussi l'accueil des réfugiés.

Sébastien Banus, Jean-Philippe Faure et Bruno Pansiot-Villon ont assisté au meeting d'E.Macron ©F3LR

La place de la religion


Dans ce qu'il a à plusieurs reprises nommé "cette nation bienveillante et exigeante", "la religion n'est pas un problème". "La laïcité, c'est une liberté avant d'être un interdit", a insisté l'ex-ministre, invoquant le "texte de tolérance" que constitue la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Emmanuel Macron pousse son analyse plus loin:

, "le coeur du débat qui est posé à notre société, il faut le regarder en face: c'est l'islam". "C'est la question que devons regarder ensemble, il n'est pas besoin de tout confondre", a-t-il ajouté, appelant à lui "construire sa place dans la nation française, en l'assumant, en l'aidant pleinement à s'intégrer".


Il a à ce titre proposé non "pas de nouveaux textes, de nouvelles lois, elles sont là", mais leur application.


Repenser le système de santé


Appelant à "refonder la sécurité sociale pour créer les nouvelles sécurités individuelles dont notre pays a aujourd'hui besoin", Emmanuel Macron a défendu la gestion de l'Unedic et de la formation professionnelle "par l'Etat plus que les partenaires sociaux". Et l'ex-ministre de préciser: "Ca implique que notre système de protection sociale soit moins financé par les cotisations sociales assises sur le travail et plus par l'impôt"

Vif échange à la Mosson avant le meeting


Un peu plus tôt dans la journée, lors d'une rencontre avec des responsables d'associations dans le quartier  de la Paillade, Emmanuel Macron avait eu un vif échange avec un habitant à propos de salafisme.

A ce propos, France 3 Languedoc-Roussillon tient à présenter ses excuses pour la photo parue hier mardi sur le site internet et qui laisse penser que cet échange a eu lieu avec un homme présent sur la photo alors que celui-ci, Akli Alliouat, directeur de Kaina est au contraire un maillon important de l'association prônant le vivre ensemble. La rédaction de France 3 Languedoc-Roussillon s'est fiée à la photo AFP parue lors de ce déplacement, n'ayant pas eu l'autorisation de participer au "pool" journalistique couvrant cette visite, et renouvelle ses excuses pour cette erreur.

Le meeting de Montpellier avant une candidature à la présidentielle?


A la toute fin de son discours,Emmanuel Macron a également défendu la "responsabilité morale" et "historique" de la France à accueillir les réfugiés.
Dans ce qui constitue la dernière étape de son diagnostic sur l'état de la France avant le début des propositions concrètes en novembre puis une éventuelle annonce de candidature en décembre ou janvier, Lex-ministe du gouvernement Hollande n'a pas mâché ses mots contre le Front national - sans jamais le nommer - et contre les candidats à la primaire de la droite. Presque sans un mot pour la gauche, il a cependant pris soin rendre hommage au travail du président François Hollande sur la COP21.

"
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information