Les policiers de Montpellier et de l'Hérault se sont rassemblés, ce midi, sur la place de la Comédie. Ils étaient près d'une centaine pour exprimer leur ras-le-bol contre les violences dont ils sont de plus en plus victimes. Déjà, ce mercredi, vers 5h30, une action identique avait été menée.
Loin des syndicats, les policiers de l'Hérault ont mené 2 actions ce mercredi, à Montpellier.
Un rassemblement vers 5h30 du matin, place de la Comédie, puis une manifestation au même endroit vers 13h. Certains policiers étaient en uniformes avec gyrophares allumés.
Ils dénoncent toujours les violences à leur encontre et le laxisme des autorités, notamment après l'agression de policiers à Viry-Châtillon.
Manifestation spontanée des policiers à #Montpellier 19/10/2016#PoliciersEnColere pic.twitter.com/UNRzLdMDoe
— Bαttine (@Girolata20) 19 octobre 2016
Cazeneuve engage une "concertation" sur le ras-le-bol des policiers
Après deux nuits de manifestations et avant une "marche de la colère", le gouvernement s'est efforcé ce mercredi de répondre au ras-le-bol des policiers en recevant leurs syndicats et en annonçant des "concertations" dans les départements, alors que la fronde vire à la polémique politique.
A quelques mois de l'élection présidentielle, l'exécutif, sous le feu des critiques, s'est employé à calmer le jeu.
François Hollande a réaffirmé son "soutien" aux policiers, et appelé au "dialogue" avec leurs syndicats.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé, après avoir reçu "en urgence" ces organisations à leur demande, le lancement dès lundi de concertations dans les départements sur les revendications des policiers.
Le patron des socialistes Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé la "patte" du Front national dans les manifestations "hors la loi" de policiers. "Pas de +patte+ mais un soutien sans faille, face à un pouvoir qui a manifestement de la haine pour la police", a répliqué sur Twitter le vice-président du FN Florian Philippot.