Dans l’affaire du Mas Careiron à Uzès, le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné trois des quatre infirmiers et aide soignants poursuivis pour des maltraitances sur des patients à des peines allant de trois ans dont un ferme (pour l’un) à un an avec sursis pour les deux autres.
Le tribunal correctionnel de Nîmes a rendu son jugement cet après-midi dans l’affaire du Mas Careiron d’Uzès. Pour trois des quatre infirmiers et aide soignants poursuivis pour des maltraitances sur des patients, les peines vont de trois ans dont un ferme (pour l’un) à un an avec sursis pour les deux autres. La quatrième est relaxée au bénéfice du doute.
Violences disproportionnées
L’un d’entre eux écope en plus d’une interdiction d’exercer son métier pendant cinq ans. Les prévenus étaient accusés d’avoir fait preuve de violences disproportionnées sur des malades du centre psychiatrique. Deux d’entre eux devront verser 3.000 euros de dommages et intérêts à la famille d’une victime qui s’était constituée partie civile. Mais d’autres ont depuis apporté des témoignages confirmant les faits. La défense se réserve la possibilité de faire appel.
Coups de pied, patient pris à la nuque ou lavé à l'eau froide ...
Lors du procès, le 15 novembre 2016, la lecture du procès-verbal de gendarmerie indiquait des "coups de pied, patient pris à la nuque ou lavé à l'eau froide ..." à l'encontre de victimes qui ne pouvaient s'exprimer normalement et étaient totalement dépendantes.