Strasbourg disposera des "services indispensables" à son statut de capitale de la future région ALCA Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, a promis le chef de l'Etat, tout en précisant que Metz et Châlons-en-Champagne devront également être "valorisées". Le droit Local sera maintenu.
François Hollande a réaffirmé dimanche 26 avril 2015 à Strasbourg le statut de "capitale européenne" de la métropole alsacienne, en signant le nouveau contrat de plan Etat-Région de l'Alsace (CPER) pour la période 2015-2020 et le nouveau contrat triennal de "Strasbourg, capitale européenne", une allocation servant depuis 1980 à financer des projets pour conforter son statut européen.
Sur une enveloppe globale de près d'un milliard d'euros, environ la moitié des investissements prévus par ces deux contrats sont consacrés à Strasbourg, car "c'est dans l'intérêt de la France d'y mettre davantage de moyens", a souligné le chef de l'Etat.
Ces investissements portent notamment sur des infrastructures de transports, la transition énergétique, l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation, le numérique et les "filières d'avenir", ou encore la culture.
Strasbourg disposera des "services indispensables" à son statut de capitale de la future région ALCA Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, a promis le chef de l'Etat, tout en précisant que Metz et Châlons-en-Champagne devront également être "valorisées".
La future grande région "ne retirera rien à l'Alsace, et certainement pas son droit local", héritage de l'Empire allemand qui avait annexé l'Alsace-Moselle de 1871 et 1918, a encore assuré le président de la République.