Toulouse-Francazal : SNC Lavalin confirmé comme exploitant de l'aérodrome qui ne recevra aucun vol régulier

La filiale française du groupe canadien SNC Lavalin est confirmée comme exploitant de l'aérodrome de Toulouse-Francazal mais aucun vol régulier de passagers ni aucun vol charter ne sera programmé sur cet aérodrome.

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La filiale française du groupe canadien SNC Lavalin exploitera l'aviation d'affaires sur le domaine de cette ancienne base de l'armée de l'air, a annoncé la
préfecture de Haute-Garonne mardi dans un communiqué.
SNC Lavalin, qui gère déjà 16 autres aéroports en métropole et outre-mer, exerce cette responsabilité à titre temporaire depuis le début 2011, après le départ de l'armée de l'air. Elle était candidate à la confirmation de sa position face au groupe Vinci.

Meilleure offre
La préfecture souligne que le groupement sélectionné a présenté "la meilleure offre" en terme d'insertion de l'aérodrome dans son environnement, de volume d'investissements, de robustesse et d'optimisation économique du point de vue de l'Etat.
Le préfet précise dans un communiqué que "le groupement", constitué par SNC-Lavalin avec l'aéroport de Toulouse-Blagnac et la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Toulouse est "pressenti" pour assurer la gestion de l'aérodrome "pour une durée de 45 ans".
Il précise que la convention de concession reste à finaliser. La conclusion du contrat de délégation de service public "est prévue mi-2013", ajoute-t-il.

Aucun vol régulier de passagers ni aucun vol charter
"Aucun vol régulier de passagers ni aucun vol charter ne sera programmé sur cet aérodrome", ce qui était redouté par les riverains, assure le préfet.
La préfecture avait indiquait le mois dernier que 3.000 mouvements aériens (civils et militaires) avaient été enregistrés sur l'ancienne base BA 101 en 2012 et qu'une école de formation aux métiers de l'aéronautique s'y implanterait prochainement.
L'occupation des hangars aéronautiques a par ailleurs généré plus de 200 emplois civils directs, dont 150 dans le secteur industriel.

Vidéo : le reportage de Thierry Sentous et Denis Hémardinquer

 

Le communiqué de la Préfecture
La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) confirme SNC LAVALIN dans son rôle d’exploitant de l’aérodrome de Toulouse-Francazal.
Cette société est à la tête d’un groupement pressenti pour assurer la gestion de cet aérodrome. Il associe également l’Aéroport de Toulouse-Blagnac et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Toulouse.
Ce groupement est appelé à prendre prochainement en charge, pour une durée de 45 ans, l’exploitation complète de la partie aéronautique civile de l’ancienne Base Aérienne 101 gérée par l’Armée de l’Air jusqu’à décembre 2010.

A cette date, en effet, la décision de reconvertir 175 ha de cette Base Aérienne en aérodrome sous affectation civile dévolu à l’aviation d’affaires, au soutien industriel, et au développement économique régional, a été prise par l’Etat, en liaison avec l’ensemble des collectivités territoriales concernées.
Les deux candidats qui avaient été présélectionnés dans le cadre de cette consultation ont présenté des projets extrêmement bien définis, porteurs de solutions innovantes et soucieux de l’intégration de l’aérodrome dans son environnement. L’aménagement des diverses zones d’activités du site a notamment pris en compte les exigences urbanistiques définies en collaboration avec les collectivités locales concernées.
Selon la commission d'appel d'offres de la DGAC, le groupement conduit par SNC Lavalin a présenté la meilleure offre en référence à plusieurs critères définis dans le règlement de consultation : insertion de l’aérodrome dans son environnement urbain et schéma de développement général, volume des investissements consacrés à l’aéronautique et à l’accueil d’entreprises, robustesse juridique et financière, et optimisation économique du point de vue de l’Etat.
A noter qu’aucun vol régulier de passagers ni aucun vol charter ne sera programmé sur cet aérodrome, et qu’aucune subvention publique ne sera versée au groupement retenu.
Suite à cette décision, il reste à finaliser la convention de concession et à la soumettre à l’avis du Conseil d’Etat. Cette phase administrative et juridique attachée à la mise au point du contrat de délégation de service public et dont la conclusion est prévue mi-2013 s’articule pleinement avec l’autre procédure de consultation relative à la mise en vente, par les services de l’Etat, des 38 ha de terrains de l’ex BA 101 non encore affectés et à vocation économique.
Ainsi, la plate-forme aéronautique de Toulouse - Francazal est appelée à s’affirmer comme un nouveau pôle de développement économique de la métropole toulousaine, prioritairement tourné vers le secteur de l’aéronautique et promis à une évolution coordonnée avec l’aéroport régional de Toulouse-Blagnac en réponse à un objectif de développement durable.
Un groupement à fort ancrage régional piloté par la société SNC Lavalin est le candidat pressenti pour exploiter l’aérodrome de Toulouse- Francazal
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