Un syndicat représentant les gérants des écoles de conduite veut rétablir la vérité sur leur métier. Il s'inquiète du rapport du ministère des finances concernant les professions réglementées. Un assouplissement de la réglementation risque selon lui de pénaliser les consommateurs.
Le CNPA (Conseil National des Professions de l'Automobile-éducation routière) vient d'écrire une tribune pour rétablir la vérité sur une profession qu'il estime malmenée. Ce syndicat représentant les gérants d'école de conduite s'inquiète particulièrement du rapport de Bercy sur les professions réglementées.
Les auto écoles dans le collimateur de Bercy
Le ministère des finances a en effet ciblé 37 professions (dont les auto écoles) qui pourraient faire l'objet d'une réforme. L'objectif est de faire baisser les prix auprès des consommateurs.
Le CNPA précise que la formation au permis de conduire est pourtant l'une des moins chères d'Europe. Le syndicat explique que ce qui alourdit le coût de la formation c'est l'échec à l'épreuve de conduite et le délai pour repasser l'examen.
Un permis de conduire bradé ?
Ce qui fait peur aux gérants d'auto école c'est la probable ouverture plus large à la concurrence. Le gouvernement pourrait notamment décider d'assouplir les règles d'installation de ce type de commerce, il pourrait aussi autoriser les cours de code vendus sur internet. Pour le CNPA cette libéralisation de la profession risque de faire baisser la qualité de la formation et de pénaliser le consommateur.