Le tweet de Jean-Jacques Bolzan, adjoint de Jean-Luc Moudenc chargé du commerce, a suscité de très vives réactions à gauche. Le Parti Communiste envisage de porter plainte.
Au lendemain du premier tour des élections départementales de dimanche, l'adjoint au maire de Toulouse chargé du commerce Jean-Jacques Bolzan (président régional du parti radical et membre fondateur du parti centriste UDI) a diffusé un message sur son compte twitter dénonçant les accords électoraux entre le parti socialiste et le parti communiste en Haute-Garonne.
Dans ce message, il qualifie le PCF de "parti historique xénophobe" ajoutant le hastag #coucouStaline :
Du côté du partenaire politique du PCF, au Parti socialiste, les réactions n'ont également pas tardé. François Briançon, ancien adjoint au maire PS chargé des sports, reproche à Jean-Jacques Bolzan son "dérapage" et sa méconnaissance de l'histoire de la résistance à Toulouse :
Faut-il rappeler l'histoire de la résistance toulousaine à @JJBolzan ?
Dérapage Inadmissible
@AimonsLaHG31 pic.twitter.com/GaSsYJgp65
— François Briançon (@fbriancon) 23 Mars 2015
Dans un communiqué, le député PS de Haute-Garonne et responsable national des élections au parti socialiste Christophe Borgel, a interpellé l'UDI, notamment après le choix de la droite et du centre en Haute-Garonne de refuser de donner des consignes de vote dans le cadre des duels PS-FN au second tour dimanche prochain dans 7 cantons du département : "Ce n’est pas par des polémiques indignes comme celle lancée à travers son compte twitter par M. Bolzan sur l’histoire du parti communiste, qu’il pourra masquer qu’en refusant de s’engager contre le Front national, il cède à la ligne dure de l’UMP. Je veux par ailleurs rappeler à M. Bolzan ce qu’est la réalité de l’histoire de la résistance à Toulouse au moment de la 2e Guerre mondiale. Quand le front national est au niveau où il est dans le pays et dans notre département, la responsabilité des femmes et des hommes politiques surtout de ceux qui ont accès à la parole publique, c’est de s’engager sur l’essentiel : la défense des valeurs de notre République et de laisser de côté les petites querelles politiciennes".