Keba Diop, ancien étudiant de l'école de commerce de Toulouse, vient de gagner définitivement son procès contre une banque française. Celle-ci lui avait "emprunté" un logiciel de son invention. Elle est condamnée à lui verser 80 000 euros de dommages et intérêts.
La procédure judiciaire aura duré huit ans. Kéba Diop, ancien étudiant de l'école de commerce de Toulouse, peut maintenant savourer sa victoire. La cour de cassation vient de confirmer le jugement de la cour d'appel de Toulouse et condamner une banque française pour concurrence déloyale et vol de propriété intellectuelle.
L'étudiant, aujourd'hui ingénieur financier, était stagiaire dans cet établissement quand il a mis au point un logiciel visant à faciliter les transferts d'argent et à permettre l'ouverture simultanée de deux comptes pour les clients français résidant à l'étranger.
La banque n'avait pas donné suite à son projet mais trois ans plus tard, le jeune homme s'aperçoit que son concept a été repris sous un autre nom.
Kéba Diop avait alors porté plainte.
Aujourd'hui, la cour de cassation condamne l'établissement bancaire à lui verser 80 000 euros de dommages et intérêts.