Cinquante migrants expulsés de la jungle de Calais vont être transférés vendredi 23 octobre au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, près de Toulouse. La Cimade dénonce l'hypocrisie des pouvoirs publics.
Cinquante réfugiés afghans, irakiens et érythréens devraient poser le pied sur le tarmac de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, ce vendredi 23 octobre.
Ils ont été expulsés de la jungle de Calais. Ils sont déplacés et seront finalement libérés, dénoncent la Cimade et les associations humanitaires, qui parlent de l'hypocrisie des pouvoirs publics qui "déplacent" les problèmes.
Dans les semaines à venir, plusieurs centaines de migrants (Syriens, Irakiens, Erythréens et Soudanais...) seront ainsi déplacés et répartis sur tout le territoire français, dans neuf centres de rétention administrative.
La plupart d'entre eux seront libérés pour procédures douteuses. Seulement voilà; ils seront alors à des centaines de kilomètres de Calais, sans ressources. Après un "transfert" une nouvelle fois traumatisant...
Voir ici le reportage de Delphine Gérard et Christian Bestard, de France 3 Midi-Pyrénées :