Située au croisement des autoroutes A20 (Montauban-Paris) et A62 (Bordeaux-Toulouse), la barrière de péage de Montauban-sud est un double entonnoir qui étrangle la circulation des voitures et créé des bouchons totalement inutiles.
En ces jours de vacances et de grands déplacements, il convient de s'interroger sur une incongruité autoroutière de notre région.
Généralement, sur autoroute, les bouchons se forment à l'avant des barrières de péage. Les véhicules arrivent, s'entassent dans les différentes files d'attente. Puis s'égrènent devant la machine du péage avant de repartir une fois la barrière levée. Ça se passe partout comme ça sauf... à Montauban !
Un bouchon... après le péage
Le péage de Montauban-sud entre A62 et A20 a en effet cette particularité de générer des bouchons... après les barrières ! Il faut être passé ici au moins une fois un jour d'assez forte affluence pour avoir vécu le phénomène. Dans le sens Toulouse-Cahors par exemple, les véhicules qui sortent de l'A62 par la bretelle se retrouvent face à pas moins d'une quinzaine de portiques de péage.Largement suffisant pour évacuer le flot des voitures, même les jours de grands départs : sauf que dès que la barrière est passée, ça se corse. En moins de 200 mètres, pour accéder à la rocade de Montauban, les quinze voies de péages se réduisent à... une seule ! Et voilà un bouchon en forme d'entonnoir où chaque automobiliste tente de comprendre comment sortir de ce bourbier !
Double entonnoir
Ne cherchez pas : dans l'autre sens, la punition est la même. Les automobilistes arrivant du nord, par la rocade de Montauban, passent le péage et s'engouffrent après les barrières dans un maëlstrom de quelques dizaines de mètres pour accéder au goulot d'étranglement qui sert d'accès à l'autoroute A62 direction Toulouse.Une photo satellite de l'endroit, grâce à Google, permet de mieux comprendre :