Les œuvres avaient été volées dimanche 21 décembre au domicile de l’artiste à Vieille-Eglise, près de Calais. Elles ont été retrouvées mardi matin à Lomme dans une camionnette en feu.
La grande crainte de Jean Roulland ne se réalisera pas : ses sculptures en bronze ne seront pas fondues pour en revendre la matière première. Appelés pour un incendie rue des Fusillés à Lomme dans la nuit de lundi à mardi, les pompiers ont eu la surprise de retrouver dans la camionnette en feu les sculptures en bronze de l'artiste, dérobées à son domicile de Veille-Eglise deux jours auparavant.
Les avis divergent sur l’état des œuvres. La Voix du Nord avance que certaines auraient été fortement endommagées par la chaleur. Nord littoral de son côté lui cite la compagnie de gendarmerie de Saint-Omer selon laquelle "[les œuvres] n’ont pas été endommagées : la chaleur n’était pas assez élevée pour faire fondre le bronze".
Six œuvres en bronze
Dimanche soir, quatre individus avaient pénétré dans la maison de Jean Roulland et de sa femme. Mis en fuite par cette-dernière, ils avaient tout de même emporté avec eux six œuvres en bronze de l'artiste, une "septième en terre cuite réalisée par l’épouse du sculpteur, ainsi qu’un meuble Napoléon III et des papiers administratifs", rapporte La Voix du Nord. Le quotidien précise que c’est justement grâce à une facture EDF retrouvée dans le van et qui comportait le nom de Jean Roulland que les policiers ont pu faire le lien entre le vol d’œuvres d’art et l’incendie du fourgon."Plusieurs œuvres très importantes ont été dérobées par des voleurs sans scrupules et sans aucun respect pour l’œuvre et l’immense travail de l’artiste aujourd’hui âgé et affaibli", avait déclaré, très en colère, Christian Evrard, de l’association Les Amis de Jean Roulland.
"Le mauvais ange", "Cheval mourant", "Christ oublié", "Masque d’homme" ou encore "Amandine" faisaient notamment partie des pièces dérobées puis retrouvées à Lomme.