L'initiative "French Tech" lancée par le gouvernement il y a 18 mois continue son développement. Les métropoles labellisées précédemment, comme Lille, sont confortées. De nouveaux réseaux thématiques sont créés.
Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, et la secrétaire d'Etat au Numérique, Axelle Lemaire, ont annoncé lundi à Laval que 21 nouveaux territoires allaient bénéficier du label French Tech, en plus des 13 métropoles qui profitent déjà de ce dispositif de soutien aux jeunes entreprises numériques.
Des "réseaux thématiques", qui concerneront la e-santé, les objets connectés, l'e-éducation, les technologies vertes, les fintechs (technologies en matière de paiement et de banque), la cybersécurité, le e-commerce, le sport ou encore l'alimentation, permettront à des territoires ne bénéficiant pas du label "métropole French Tech" d'être intégrés au dispositif.
"Nous souhaitons dynamiser les secteurs sur différentes thématiques, en y intégrant des territoires plus petits qui intègrent ces réseaux pour une durée de deux ans, afin d'amener au développement des écosystèmes de 'territoires émergents'", a-t-on expliqué au ministère de l'Economie.
En plus des 13 métropoles labellisées "French Tech" qui ont été confirmées à cette occasion, 21 territoires ont été sélectionnés après appel à candidature afin d'intégrer ces réseaux thématiques.
Gagner en visibilité à l'international
Par exemple, la thématique "sport" regroupe au sein d'un même réseau la Normandie, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier et Saint-Jean-de-Luz / Hossegor. "Certains territoires avaient postulé à l'obtention du label 'métropole French Tech', d'autres non. Ils rejoignent ces réseaux pour deux ans puis seront remis en concurrence via un nouvel appel à candidature, les cartes seront rebattues", a-t-on ajouté au ministère. Concernant les métropoles, Bercy a estimé que "les différents éléments de structuration sont en place et bien posés, d'où notre volonté de valider ces 13 métropoles".Lille est concernée par les thématiques de l'éducation, du divertissement, de la distribution, de l'internet des objets, ou encore de la santé.
Lancé en 2013, le label "French Tech" doit permettre un accompagnement et une accélération du développement du tissu de jeunes pousses en France, tout en l'aidant à gagner en visibilité à l'international. L'objectif affiché a également été de valider les écosystèmes existants dans les régions, via l'attribution il y a 18 mois d'un label "métropole French Tech" à 13 villes ou groupements hors Paris : Aix-Marseille, Montpellier, la Côte d'Azur, Toulouse, Bordeaux, Grenoble, Lyon, la Lorraine, Lille, la Normandie, Nantes, Rennes-Saint Malo et Brest.
La Métropole européenne de Lille se félicite dans un communiqué de la nouvelle labellisation de l'écosystème lillois : "Cette relabellisation est importante car 43% des entreprises du numérique de la Région sont concentrées sur le territoire métropolitain : l’objectif, à horizon 2024, est de passer de 2 000 à 4 000 entreprises, de 30 000 à 80 000 emplois et de tripler le nombre d’implantations annuelles d’entreprises étrangères. La Métropole doit actionner tous ses leviers : foncier, accompagnement, développement des services… pour favoriser l’émergence de champions du numérique."
La délégation #Lilleisfrenchtech est à Laval pour assister à la cérémonie de remise des labels #FrenchTech. pic.twitter.com/PFmO16DXd7
— Lille is FrenchTech (@LilleFrenchTech) 25 juillet 2016