C'est l'un des critères pour pouvoir prétendre figurer sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco : être reconnu chef d'oeuvre du génie créateur humain. Le phare de Cordouan vient de l'obtenir.
La Drac, la direction régionale des affaires culturelles, le cabinet Gral et le Smiddest, le syndicat mixte pour le développement durable de l'Estuaire de la Gironde qui gère le site ont défendu le dossier devant le comité national des biens français à Paris. Ils ont réussi leur oral.
Pour Pascale Got, présidente du Smiddest :
Le long chemin vers le classement du phare à l'Unesco commence bien. Maintenant, une deuxième étape tout aussi compliquée nous attend. Nous allons devoir définir le périmètre de classement et le plan de gestion à venir du phare. Une démarche qui impliquera les territoires.
Le Phare de Cordouan est le plus ancien des phares français toujours en activité. Il a été classé monument historique dès 1862, en même temps que la cathédrale Notre-Dame de Paris. Surnommé le Versailles de la mer, il se dresse sur 67,50 mètres de haut dans l'embouchure de l'Estuaire.
Pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection rappelés sur le site de l'Unesco.
Notre émission Cap Sud-Ouest avait consacré une carte postale au Phare de Cordouan le 26 juin 2015 :