"Les Esturgeons de l'Adour", pisciculture située à Riscle, dans le Gers, élève des esturgeons depuis plus de trente ans. Avec un site de transformation de Dordogne, elle se hisse au 6ème rang mondial des producteurs de caviar.
Si la France est le premier pays consommateur de caviar après la Russie, elle est aussi un pays producteur.
On le sait peu mais un important élevage d'esturgeons prospère dans le Gers depuis plus de trente ans.
De mémoire d'homme, l'esturgeon était abondant le long des côtes maritimes. Et dans la majorité des grands fleuves européens… Pendant longtemps, des esturgeons de l'espèce sturio ont même remonté l'Adour pour y pondre en rivière basse. La dernière femelle y a été pêchée en 1947.
L'esturgeon est devenu une espèce en voie d'extinction.
Elle subsiste grâce aux élevages, comme celui de Riscle, dans le Gers. Depuis plus de trente ans en effet, on y élève cette espèce rare dont les oeufs sont transformés en caviar.
Un esturgeon met environ sept ans à entrer en production. Une échographie permet d'identifier le sexe de l'animal. Puis une biopsie est pratiquée sur chaque femelle pour évaluer la maturité de l’œuf prélevé (couleur et taille), avant prélèvement.
S'ensuivent alors plusieurs étapes, dont certaines délicates, du salage à la maturation...
Pour les "Esturgeons de l'Adour", la transformation est assurée dans un deuxième site équivalent en Dordogne. Les deux sont propriétés de la maison Prunier (elle-même propriété du milliardaire Pierre Bergé) qui se hisse au 6ème rang mondial des producteurs de caviar.
"Les Esturgeons de l'Adour" ont pour ambition de tripler leur production pour arriver à 20 tonnes de caviar d'ici 8 ans.
Voir le reportage d'Odile Debacker et Olivier Denoun, de France 3 Occitanie :