Dans un communiqué, Olivier Arsac, maire-adjoint de Toulouse, prend congé de son parti "Debout la France" et se désolidarise de Nicolas Dupont-Aignan après le ralliement de ce dernier à Marine Le Pen.
Pas de courte échelle au FN"Je désapprouve l'attitude consistant à faire la courte échelle au FN. Ma filiation gaulliste et mon engagement souverainiste m'amène plutôt à appeler de mes vœux une recomposition de la droite et la création d'un grand mouvement social colbertiste patriote et eurosceptique tel que pouvaient l'incarner Charles Pasqua et Philippe Séguin".
Le FN reste une menace mais pas question de soutenir Macron
Dans son communiqué, olivier Arsac s'explique : "Certes le Front national de Florian Philippot n'est pas le Front national de Bruno Gollnisch. Certes la ligne Philippot est très ressemblante à celle de Debout La France. Pour autant le Front national reste aux yeux de trop de nos concitoyens une menace, facteur d’angoisse et de division. Par conséquent il n'est pas en capacité de rassembler dans l'apaisement une majorité capable d'apporter l’alternance et le renouveau politique si nécessaire au pays".
De la même manière je considère dangereux que la droite perde la confiance de ses électeurs en cautionnant Emmanuel Macron favorable à plus d'Europe fédérale, plus d'immigration, plus de mondialisation et qui ne reconnait pas une identité culturelle française.
Ce jour, j'annonce aux Toulousains que je me désolidarise de Nicolas Dupont-Aignan, prend congés de mon parti debout la France, et renonce à ma candidature législative DLF sur la 1° circonscription, tout comme j'appelle les électeurs de la droite toulousaine à ne voter ni Le Pen ni Macron.
Olivier Arsac