Au CHU de Montpellier, une série de tests, unique en France, a été lancée fin avril. Objectif : trouver un traitement contre la choroïdérémie, une maladie rare qui provoque une perte de la vision et qui touche principalement les hommes. Les recherches ont été initiées par une firme anglaise.
"C'est une course. J'ai une maladie évolutive avec une vue qui se dégrade peu à peu. L'objectif est que ce traitement arrive à temps"
Benoit Grès arrive de moins en moins à distinguer les mots. Il est atteint de choroïdérémie, une maladie dégénérescente de la rétine. Comme une dizaine d'autres patients, il participe à une série d'examens à l'hôpital de Montpellier. Des tests lancés dans le monde entier. En France, seul le service du professeur Hamel participe à cette recherche de traitement.
Suivi depuis une quinzaine d'année par le CHU, cette recherche est un nouvel espoir pour Benoit Gres. Après la perte d'acuité et la réduction du champ visuel, la maladie entraîne une cécité totale vers l'âge de 60 ans. Pour le patient, le traitement devient urgent.
"Certains vont être sélectionnés pour avoir une injection de thérapie génique dans un des yeux, afin de savoir s'il y a réellement un effet", explique Christian Hamel, professeur en ophtalmologie.
Avec de nombreux tests, la journée est éprouvante. Les patients subiront cette batterie d'examens pendant un an et demi, avant les premiers essais cliniques.
En France, on estime que 500 personnes sont touchées par cette maladie.
Au CHU de Montpellier, une série de tests, unique en France, a été lancée fin avril. Objectif : trouver un traitement contre la choroïdérémie, une maladie rare qui provoque une perte de la vision et qui touche principalement les hommes. Les recherches ont été initiées par une firme anglaise.
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