Vol de poules, clôture arrachée, vitres brisées... De nouvelles tensions autour de Sivens

Le couple Lacoste, déjà la cible des pro barrages à l'époque de Sivens, est depuis quelques jours victimes de dégradations. Ils pointent du doigt la responsabilité des pro barrages. La gendarmerie, qui a interpellé un individu, se montre plus prudente.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Voilà que ça recommence", soupire Pierre Lacoste. Dans la nuit de jeudi à vendredi, la semaine dernière, un homme a brisé la vitre de son domicile avant de fuir sur une moto. À Barat (Tarn), autour de l'ancien projet du barrage de Sivens, le couple Lacoste avait déjà été la cible des pro-barrages. Ils l'accusaient d'avoir facilité la venue des zadistes sur la zone. Pour les Lacoste, les pro-barrages sont une nouvelle fois derrière leurs déboires.

"Entre 2 h 30 et 3 h, j'ai entendu un bris de vitre en bas de chez-moi, explique à France 3 Pierre Lacoste. Je me suis levé, me suis approché de la fenêtre et, là, j'ai vu un homme fuir sur une moto." Au rez-de-chaussée, la vitre de la porte d'entrée est brisée. "Il n'y avait rien en dehors des bris de verre", se souvient-il.

Plus tôt dans la semaine, plus de cent mètres de clôture avaient été arrachés. Ce qui faisait déjà suite au vol d'une quinzaine de volailles une semaine avant.

Un homme placé en hôpital psychiatrique

Entre 2014 et 2016, le couple Lacoste avait déjà dû subir les foudres des pro-barrages. "Jusqu'à maintenant, c'était des menaces de mort, on avait essayé d'empoisonner mes bêtes ou bien on m'avait empêché de sortir de chez-moi, explique Pierre Lacoste. Cependant, jamais on n'avait été jusqu'à ma porte d'entrée pour me briser une vitre." "Oui, j'ai peur", confie Pierre Lacoste à France 3.

Concernant le bris de vitre, un homme a été interpellé. Fragile psychologiquement, il a été placé en hôpital psychiatrique. La gendarmerie de Gaillac n'était pas en mesure de confirmer ni d'infirmer le lien entre le fait et la lutte pour le barrage.

Découvrez le reportage de Sylvain Duchampt :

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information