Manifestation interdite à Stalingrad : forte présence policière à Paris et des interpellations

Une forte présence policière quadrillait dimanche la place Stalingrad à Paris, sur les lieux d'une manifestation interdite une semaine après la mort de Rémi Fraisse, et les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs interpellations.

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De source policière, 78 personnes ont été interpellées aux abords de la place Stalingrad et dans l'Est parisien. "Certaines des personnes interpellées portaient des marteaux, des pinces, des casques, des poings américains, des pétards et des engins incendiaires", a-t-on expliqué.
"Tout est fait pour dissuader les groupes à risque de venir" à cette manifestation sauvage, "les contrôles d'identité sont nombreux et les effectifs quadrillent le terrain", a précisé la préfecture de police.

Une centaine de cars de CRS étaient stationnés au coin de chacune des avenues menant à la place Stalingrad, située dans un quartier populaire du nord-est de Paris, ainsi que sous le métro aérien. Des dizaines de CRS casqués étaient également positionnés à chaque coin de la place, avec leurs boucliers.

Sur la place de la Rotonde, face au canal de l'Ourcq, où une manifestation devait se tenir vers 15H00 avant que ses organisateurs ne renoncent à déposer une demande à la préfecture de Paris, aucun attroupement n'était visible.

En revanche, aux abords de la place, les policiers ont procédé à des contrôles de sacs et d'identité, notamment de jeunes portant des T-shirt aux slogans hostiles à la police comme "Police assassine", a expliqué un CRS à l'AFP.

Un jeune homme portant de nombreux piercings, jean déchiré, parka marron et cheveux longs, a notamment été interpellé avec, dans son à dos de l'armée américaine, une dizaine de "bombardes", sorte de gros pétards.

Le NPA et le collectif Notre-Dame-des-Landes d'Ile-de-France, qui avaient initialement prévu un rassemblement à Stalingrad, avaient annoncé samedi y renoncer, préférant se rallier à un sit-in pacifique prévu à 16 heures sur le Champ de Mars à l'appel de France Nature environnement (FNE).

Rémi  Fraisse, 21 ans, mort la semaine dernière lors d'affrontements autour du barrage de Sivens (Tarn), était bénévole à Nature Midi-Pyrénées, une association liée à FNE.

Mais des appels sur les réseaux sociaux ont appelé ce week-end à "braver l'interdiction" pour se retrouver quand même à Stalingrad: "Prouvons-leur que prendre une de nos vies leur coûtera cher", affirmait un tract anonyme adressé à l'AFP.






 






 


 




 

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