L'UGICT, syndicat de cadres de la CGT, lance une campagne de communication sur les réseaux sociaux, contre les discriminations dont sont victimes les femmes. Avec le hashtag #viedemere, les femmes sont invitées à témoigner de leurs (mauvaises) expériences de discrimination au travail.
Une carrière ralentie à cause d'une grossesse, des réflexions au retour du congé maternité, des remarques sexistes sur le statut de mère de famille. En 2016, il n'est pas toujours facile d'être une femme dans le milieu de l'entreprise. Afin de mettre en lumière ces discriminations au travail, l'UGICT, un syndicat de cadres de la CGT, a lancé une campagne afin de faire évoluer les mentalités.
Avec le hashtag #videmere, les femmes sont invitées à témoigner sur les réseaux sociaux des discriminations dont elles sont les victimes. Le fameux plafond de verre, celui qui empêche toute ascension sociale, prend bien souvent la forme d'un "plafond de mère", dénoncé par le syndicat.
Ah ben même si la viriliste CGT s'y met, y'a de l'espoir ! #VieDeMere https://t.co/7EXFnGeHaE
— Vanessa Jérome (@vanessa0jerome1) 4 octobre 2016
La différence de salaire moyen entre les hommes et les femmes cadres à temps plein était de 21 %, en 2013, selon l'Apec. A l'occasion de cette campagne, le syndicat exige aussi pour que la vie de famille soit mieux prise en compte au sein de l'entreprise.En annonçant ma 2è grossesse à mon chef: "En t'embauchant, tu m'as pas dit que tu voulais monter une équipe de foot" #viedemere
— Anne-Sophie ZOLNA (@nicelander78) 4 octobre 2016