Culte musulman à Clichy : de l'apaisement jeudi à la surenchère vendredi

A Clichy-la-Garenne (92) on croyait aller vers l'apaisement, au moins provisoire, après la réunion organisée jeudi 16 novembre par le préfet. Mais dès ce vendredi 17, l'avocat des musulmans de Clichy annonce leur intention d'organiser une prière de rue vendredi prochain, 24 novembre

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Arié Alimi, l'avocat de l'Union des associations musulmanes de Clichy-la-Garenne (UAMC) annonce, ce vendredi 17 novembre, que l'UAMC a l'intention d'organiser une prière de rue, vendredi prochain, 24 novembre en centre-ville. L'avocat assure qu'aucune prière de rue ne serait organisée ce vendredi, comme prévu la veille lors de la réunion avec le prefet des Hauts-de-Seine.

On pensait pourtant qu'un dialogue était engagé et que la réunion organisée hier, jeudi 16 novembre par le préfet Pierre Soubelet, avait permis de calmer un peu les esprits et de mettre en place des solutions intermédiaires provisoires. Le préfet avait invité les musulmans de cette ville des Hauts-de Seine à "aller dans la salle des Trois-Pavillons", ajoutant que l'UAMC était "d'accord pour utiliser cette solution, même si elle n'était pas forcément optimale pour eux". (La salle dite des Trois-Pavillons est très excentrée et elle est surtout trop petite au yeux de l'UAMC)

Jeudi après-midi à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, les associations musulmanes et le maire se sont assis à la table des négociations. Une médiation exigée par l'Etat après huit mois de conflit et de tensions qui se sont envenimées. Intervenants : Hamid Kazed (président de l'Union des associations musulmanes de Clichy), Pierre Soubelet (préfet des Hauts-de-Seine).

"On ne lâchera pas", a indiqué Arié Alimi, précisant qu'une demande de manifestation serait déposée dès ce jour en préfecture pour la semaine suivante. "Vendredi 24 novembre, tous les fidèles vont aller aux Trois-Pavillons pour montrer qu'il n'y a pas de place".

Arié Alimi poursuit en expliquant qu' ils se dirigeront ensuite vers la place du marché, où se déroulaient jusqu'à présent les prières de rue, pour organiser une nouvelle manifestation. Si la préfecture refuse le rassemblement, l'UAMC prévoit de déposer un recours devant le tribunal administratif puis devant le Conseil d'Etat, "qui sera obligé de rendre une décision".

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