Projet d'attentat déjoué : quatre proches de Reda Kriket placés en garde à vue

Quatre proches de Reda Kriket, soupçonné par la justice anti-terroriste d'avoir projeté un attentat en France, ont été interpellés en début de semaine dans la région parisienne et dans le Nord. Ils ont été placés en garde à vue. 

Un an après la mise en examen de Reda Kriket, interpellé à Boulogne Billancourt (Hauts-de-Seine), les policiers de l'antiterrorisme ont arrêté lundi quatre hommes à Athis-Mons (Essonne), Courbevoie (Hauts-de-Seine) et Roubaix (Nord).

Selon des sources proches de l'enquête, magistrats et enquêteurs cherchent à préciser la "nature des liens" unissant ces quatre hommes âgés respectivement de 25, 26, 35 et 37 ans, avec l'ex-braqueur converti au jihadisme. Avaient-ils connaissance du projet de Reda Kriket?  Y ont-ils apporté leur concours?

Reda Kriket a été mis en examen le 30 mars 2016 notamment pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, détention d'armes et fabrication d'explosifs en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste. Il est soupçonné de s'être rendu en Syrie comme son complice présumé Anis Bahri fin 2014-début 2015. Après son interpellation le 24 mars 2016 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), les policiers avaient découvert un arsenal dans un appartement d'Argenteuil (Val d'Oise), deux jours après les attentats de Bruxelles.

L'arrestation de ce trentenaire au passé de braqueur avait "permis d'éviter la commission d'une action d'une extrême violence par un réseau terroriste prêt à passer à l'acte", avait indiqué le procureur de Paris François Molins. Il avait voulu "sûrement" viser l'Euro-2016 de football organisé en France.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité