Mille personnes selon les forces de police, ont défilé dimanche 9 avril à Paris à l'occasion d'une marche blanche en hommage à une femme, morte il y a quelques jours, défenestrée par un voisin.
Les manifestants ont marché, certains une rose blanche à la main, du quartier de Belleville jusqu'au domicile de la victime dans le 19ème arrondissement, à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
La victime, une femme juive de 65 ans, est décédée mardi matin après une chute du troisième étage d'un immeuble du nord-est parisien. Un voisin de 27 ans, soupçonné de l'avoir défenestrée après l'avoir rouée de coups, a alors été immédiatement interpellé, puis interné en hôpital psychiatrique.
Face à l'émotion provoquée par ce drame dans une partie de la communauté juive parisienne, le procureur de Paris, François Molins, a reçu, vendredi 7 avril, quelques uns de ses représentants, pour évoquer l'enquête sur cet homicide. François Molins a expliqué qu'"à ce jour, il était impossible de déterminer s'il s'agissait d'un acte antisémite ou pas".
Malgré cet entretien, M.Taieb, dénonce pour sa part un "nouveau cocktail de la haine qui a agi sur l'assassin: délinquance, démence sans doute mais aussi haine antisémite pour cette famille".
La marche d'hommage, dont l'objectif final était de déposer des fleurs devant le domicile de la victime, s'est achevée dans un climat tendu, certains voisins et riverains exprimant clairement leur désapprobation.
Que justice soit faite et vérité dite rapidement après #MarcheBlanche #SarahHalimi @BCazeneuve @JJUrvoas @Elysee pic.twitter.com/kH4sKTOpUa
— Ilan Scialom (@ilscialom) 9 avril 2017