Les chauffeurs de Taxify, start-up créée en Estonie et soutenue par le géant chinois Didi, débarquent jeudi dans la capitale. Un lancement ambitieux avec des prix cassés, pour détrôner Uber.
Uber pourrait-il finir ubérisé ? Le leader mondial des applications de VTC (Voiture de transport avec chauffeur), attend un nouveau concurrent dans la capitale : la start-up estonienne Taxify.Pas vraiment un petit nouveau : l’application est déjà disponible dans 19 pays, avec 100 000 chauffeurs revendiqués. Soutenue par le groupe chinois Didi Chuxing, Taxify veut conquérir le marché parisien, jusqu’ici dominé par l’Américain.
Prix cassés et commissions réduites
Pour détrôner Uber, Taxify met en avant deux promesses principales :Nous voulons prouver que des entreprises européennes peuvent aussi arriver (et) conquérir une part de marché significative.
- Pour les chauffeurs : 15 % de commission sur la course, contre 25% pour Uber.
- Pour les clients : des prix cassés, inférieurs de 10% à ceux de l’Américain.
Dans la capitale et en Île-de-France, le marché des VTC pourrait vite bouchonner : Taxify rejoint Uber, mais aussi LeCab, Marcel, Chauffeur Privé, SnapCar, sans oublier les taxis parisiens traditionnels.