Pour Jean-Jacques Bridey, soutien de Macron en Île-de-France, l'heure n'est pas encore à une candidature présidentielle

Jean-Jacques Bridey, député PS du Val-de-Marne et maire de Fresnes, est un des soutiens d'Emmanuel Macron en Île-de-France. Pour France 3 Paris Île-de-France, il réagit à la démission d'Emmanuel Macron du gouvernement mais estime que l'heure n'est pas encore à une candidature présidentielle. 

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Emmanuel Macron a démissionné du gouvernement ce mardi 30 août. Une décision saluée par le maire de Fresnes, Jean-Jacques Bridey, soutien de l'ancien ministre de l'économie en Île-de-France. Mais le député PS du Val-de-Marne estime que l'heure n'est pas encore à une candidature présidentielle. Entretien pour France 3 Paris Île-de-France.

Comment accueillez-vous la décision d'Emmanuel Macron ?
Jean-Jacques Bridey : Je pense que c'est une décision logique. Emmanuel Macron voulait se donner le temps, l'énergie pour amplifier le mouvement né en avril et concrétisé lors du meeting du 12 juillet. Après le questionnaire qu'il a lancé, il se donne la liberté de parole et de ton nécessaire pour l'établissement de son diagnostic et aller vers les Français. Il savait très bien qu'il faudrait qu'il tire les conséquences de son mouvement "En marche" par rapport à sa participation au gouvernement. C'est fin août. Ca aurait pu être fait plus tôt ou plus tard. Maintenant, c'est fait. C'est une décision courageuse.

Doit-il annoncer sa candidature à la présidentielle dans la foulée ?
Jean-Jacques Bridey : Dans l'esprit d'Emmanuel Macron, ce sont ses idées qui doivent avancer.Il fait un diagnostic sur l'état de notre sociéte et de notre économie. Il veut que dans le débat présidentiel, il y ait des idées fortes qui soient portées et pour l'instant, il s'adresse directement aux Français. Après il verra si ca se concrétise par une candidature. Ce n'est pas d'actualité aujourd'hui. Je ne pense pas qu'il annonce sa candidature ce soir. Aujourd'hui, il veut retrouver sa liberté pour porter durablement et fermement ses idées.

En quittant le gouvernement, ne risque-t-il pas d'avoir une image de traître dans l'opinion ?
Jean-Jacques Bridey : Il affirme sa liberté en quittant le gouvernement. Pendant quatre ans, il a été au côté du président puis du gouvernement pour le redressement de la France. On voit bien avec les différents candidats à gauche et à droite, que ce débat présidentiel a besoin de prendre de la hauteur et de la consistance. Il veut faire participer les Français à cette reflexion.

Mais souhaiteriez-vous qu'il soit candidat à la présidentielle ? (On ne va pas tourner autour du pot 107 ans, ndlr) 
Jean-Jacques Bridey : Le moment n'est pas venu de se poser la question de la candidature. Le moment est venu de faire des diagnostics et de restituer les réponses aux questionnaires d'"En Marche". Et à partir de ce diagnostic de faire des propositions aux Français.

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