Une soixantaine de salariés des boutiques Mim d'Île-de France sont réunis mardi matin devant le tribunal de commerce de Bobigny. Ils attendent de connaître les offres de reprise de leur société.
Une soixantaine de salariés des boutiques Mim d'Île-de France se sont rassemblés mardi devant le tribunal de commerce de Bobigny en brandissant des pancartes : "Ne nous enterrez pas, sauvez nos emplois" ou "Sauver Mim, c'est sauver 1.461 emplois". Ils attendent de connaître les offres de reprise de leur société.
L'entreprise était placée en redressement judicaire depuis novembre
Souffrant de difficultés financières dans un contexte de consommation textile morose, Mim avait demandé et obtenu en novembre son placement en redressement judiciaire.Parmi les cinq offres examinées par le tribunal de commerce de Bobigny, trois, partielles, prévoient chacune "plus de 1.000 licenciements", a expliqué Justine Candat, l'avocate des salariés.
Deux offres globales doivent être étudiées par des repreneurs français et anglo-russe
Deux offres de reprise globale ont également été déposées. L'une, formulée par la société HTCI, créée pour l'occasion, prévoit 352 licenciements. L'autre, pour laquelle a voté le CE, est proposée par Clémenty et en prévoit 65. Mais ces deux offres ont un "point négatif" : n'avoir "pas encore apporté de garantie financière", a poursuivi l'avocate, pour qui la reprise de Mim représente "au bas mot vingt millions d'euros".L'entreprise, qui appartient depuis 2014 au groupe hongkongais Main Asia, compte 1.461 salariés sur toute la France. La décision du tribunal sera rendue dans la semaine.