La cour d'appel de Versailles a condamné l'enseigne de distribution à verser 750.000 euros d'astreinte à la CGT, pour non-respect d'une décision de justice sur le travail de nuit. C'est 250.000 euros de plus qu'en première instance.
En 2014, le tribunal de Nanterre avait en effet prononcé la condamnation de l'entreprise dont plusieurs magasins étaient ouverts sans autorisation.
Le syndicat reprochait à Monoprix de ne pas avoir respecté une décision de justice de 2013 qui invalidait un accord instaurant le travail de nuit. L' accord avait été signé en 2006 par de deux syndicats mais auquel la CGT, syndicat majoritaire, s'était opposée.