Mardi 7 février, des parents d'élèves manifesteront devant l'école Henri-Matisse de Craon, en Mayenne. Il souhaitent protester contre la décision de l'académie de fermer une classe de moyenne et grande section à la rentrée prochaine. Cela entraînerait, à terme, la fermeture de l'établissement.
Les parents d’élèves de l’école Henri-Matisse de Craon sont remontés. Mardi 31 janvier, ils ont appris qu’une des deux classes de l’établissement allait fermer à la prochaine rentrée. Cette décision de l'académie met en péril l’école : prochainement dotée d’une seule classe surchargée – qui ressemblerait les quatre niveaux de maternelle - elle fermera définitivement ses portes d’ici deux ans.
La rumeur de cette suppression de classe courait depuis plusieurs années parmi les parents d’élèves. Avec 41 élèves inscrits cette année, Henri-Matisse avait pourtant accueilli son meilleur effectif depuis 3 ans.
« C'est l’école de la commune qui possède le plus petit effectif, la mairie devait penser à la fermer depuis plusieurs années. Sûrement pour créer, à terme, un grand groupe scolaire, regrette Maïté Loison, dont le fils est scolarisé en moyenne section à Henri-Matisse. Avec la fusion probable de tous les niveaux de maternelle l’année prochaine, elle craint un enseignement dépersonnalisé pour les enfants.
Une pétition et des manifestations
Si l’établissement est liquidé, les futurs élèves seront répartis sur les deux autres écoles de Craon. « Or, elles ne sont pour le moment pas adaptées » pour supporter des effectifs supplémentaires, observe la mère d’élève.Samedi 4 février, les parents élèves ont manifesté devant l’établissement. Opération qu’ils ont doublée d’une pétition sur le site Change.org, qui a récolté près de trois-quarts des 500 signatures nécessaires. Un autre rassemblement a lieu mardi 7 février à 16h30, toujours devant l’école.
Le but : faire évoluer la carte scolaire provisoire envisagée par l’académie de Nantes, qui prévoit notamment la fermeture de 17 classes dans la Mayenne. Les parents mobilisés se donnent jusqu’au 9 février pour faire évoluer la décision en leur faveur.