La "journée de solidarité", créée après la canicule de 2003 pour financer l'aide aux personnes âgées a rapporté 2,43 milliards d'euros en 2014. Mais même si les administrations sont fermées, ce 25 mai reste chômé pour la plupart des Français.
Si la "journée de solidarité" a été créée après la canicule de 2003, ce jour au profit des seniors s'organise depuis 2008 "à la carte". Les salariés sont obligés de travailler 7 heures supplémentaires dans l'année sans être payés, mais ils ne sont pas obligés de le faire le lundi de Pentecôte.
La journée de solidarité s'organise par accord interne à l'entreprise ou à défaut par un accord de branche. En l'absence d'accord, la décision revient à l'employeur, après consultation du comité d'entreprise ou des délégués du personnel.
En moyenne, la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) prévoyait que sept salariés sur dix ne travaillent pas ce lundi 25 mai. A Amiens, un magasin sur deux seulement étaient ouverts.