Les juges poitevins se penchent sur le cas d'un détenu décédé pendant un transfert

L'affaire s'est déroulée en juillet 2008. Sami Jelassi est tombé d'une ambulance pendant son transfert entre l'hôpital de Girac et la prison d'Angoulême. "Tentative d'évasion" explique l'administration pénitentiaire qui est poursuivie par la famille de Samir.

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La famille Jelassi mène ce combat depuis 6 ans. Car elle ne croit en rien la version de l'administration pénitentiaire sur ce qui est arrivé à Sami Jelassi au mois de juillet 2008.
Tout commence par une bagarre avec son co-détenu dans la cellule que les deux hommes occupent à la prison d'Angoulême.Blessé, Sami est conduit à l'hôpital de Girac pour y être soigné. Puis il est à nouveau chargé dans l'ambulance pour revenir à la prison, accompagné par deux agents pénitentiaires. C'est pendant ce trajet, alors qu'il est allongé sur une civière, que Samir va tomber, son crâne heurtant lourdement le bitume. Il décédera le lendemain.

Dans un premier temps, un tribunal pénal a classé l'affaire sans suite. Puis l'administration pénitentiaire a accepté d'endosser 50% de la responsabilité dans le cadre d'une tentative de conciliation. Pas suffisant pour la famille de Sami qui poursuivait ce jeudi son combat devant le tribunal administratif de Poitiers en demandant 65 000 euros de dommages et intérêts. La décision a été mise en délibéré.

Laurence Couvrand a pu rencontrer la famille de Sami. Voici leur témoignage.
Reportage de Laurence Couvrand

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