Le constat établi par l'Ifremer est inquiétant pour les producteurs de moules. Les scientifiques ont estimé à plus de 35% le taux de mortalité sur les échantillons de moules de filières qu'ils étudient. Un chiffre qui se rapproche de celui constaté au moment du pic de mortalité en 2014.
La mortalité des moules, et particulièrement celles cultivées en filière, est due à des bactéries, Vibrio Splendidus, connues depuis longtemps mais qui semblent être devenues plus virulentes ces dernières années. Les causes de la recrudescence de cette mortalité ne sont pas encore clairement identifiées mais les hypothèses sont nombreuses : baisse de la salinité et hausse de la température de l'eau de mer, turbidité, polluants venus des terres. A l'heure actuelle, les scientifiques de l'IFREMER n'en sont qu'au stade de l'enquête.
Plus d'informations avec le reportage de Yann Salaün, Joël Bouchon et Maud Coudrin. Ils ont embarqué avec les scientifiques de l'IFREMER au large de Charron :